Énergies renouvelables : Echirolles accélère encore !
Savez-vous ce qu’est une ZAEnR ? Non, ce n’est pas l’appellation d’une nouvelle molécule, ni une zone de dépassement sur un circuit de Formule 1.
Une ZAEnR est une Zone d’accélération des énergies renouvelables, un nouveau dispositif mis en place par l’État dans le cadre de la Loi d’Accélération de la production des énergies renouvelables (Aper) du 10 mars 2023. L’objectif est d’accélérer le déploiement des énergies renouvelables et d’en renforcer l’acceptabilité sur les territoires.
La production d’énergies renouvelables sur le territoire échirollois s'élevait ainsi à51,31 Gigawattheure en 2022, soit l’équivalent de la consommation électrique de 10 000 foyers. L’objectif de la Ville, dans le cadre de son Plan énergie air climat (PEAC) est de multiplier par 20 la production d’électricité photovoltaïque sur son patrimoine bâti d’ici 2028 ! . Il s’agit donc bien d’appuyer sur le champignon !
Energies renouvelables :
Un réflexe déjà bien ancré
Concrètement, les ZAEnR prévoient que les communes définissent, après concertation avec les habitant-es, des zones d’accélération propices à l’accueil de projets d’énergies renouvelables : photovoltaïque, solaire thermique, éolien, hydroélectricité, biogaz, géothermie…
Cette cartographie, présentée en conseil municipal, vise à permettre à la collectivité d’identifier les secteurs où elle souhaite prioritairement voir des projets s’implanter. Elle permet aussi aux porteurs de projets de réduire les délais d’instruction ou d’intégrer des critères favorables dans le cahier des charges des appels à projets.
“La Ville est très fortement engagée dans cette démarche depuis 2000, avec notamment l’installation d’une centrale photovoltaïque en autoconsommation sur l’hôtel de ville en 2020, rappelait l’adjoint au développement durable, Daniel Bessiron. Nous devons nous poser la question de telles installations lors de chaque intervention sur le patrimoine bâti communal. Ce doit être un réflexe”.
Le plein de projets dans les tuyaux...
Pour ce faire, deux centrales photovoltaïques en autoconsommation ont déjà été installées sur les toits de bâtiments communaux, à l’hôtel de ville, donc, et au gymnase Auguste-Delaune, et trois toitures ont été mises à disposition de la société EnergY citoyennes, celles de la salle André-Martin, de l’élémentaire et de l’immeuble de logement Vaillant-Couturier.
Deux installations hydroélectriques existent par ailleurs déjà le long des berges du Drac, repérée comme une zone à potentiel pour le développement de ce type d’énergie.
Mais l’ambition de la Ville ne s’arrête pas là, et d’autres projets sont déjà dans les tuyaux. A l’image de l’installation d’une centrale photovoltaïque sur le toit de l’élémentaire Jean-Moulin en 2025, ou des projets à l’étude sur ceux de l’élémentaire Marcel-Cachin et de la maternelle Jean-Moulin.
De quoi donner un vrai coup de boost aux énergies renouvelables !