Jardins citoyens des Granges : que l’aventure commence !
Une attente habitante
15. C’est le nombre de jardinier-es en herbe qui ont obtenu ce mardi 10 décembre l’attribution d’une parcelle au sein des Jardins citoyens des Granges. Il faut dire que ces apprenti-es horticulteurs-trices sont investi-es depuis le départ dans ce projet de la Fabrique citoyenne, initié il y a 10 mois par la direction Ville durable de la Mairie. Ils ont assisté à tous ou au moins la moitié des six rendez-vous incontournables organisés par la Ville pour s’approprier le projet. Ce dernier « répond à une attente des habitants du quartier. Ils se sont investis pour se lancer dans ce projet très bien mené par les services en charge, bien accompagnés également par Emmanuelle Soubeyran, la paysagiste conceptrice du jardin citoyen qui a su s’adapter au budget serré [150 000 € NDLR]», se réjouit Daniel Bessiron, adjoint à l’environnement durable. À ses côtés, Sandrine Yahiel, conseillère municipale déléguée aux jardins citoyens et co-fondatrice des Jardins métissés, tient aussi à exprimer sa satisfaction de voir le projet avancer. Le petit groupe d’habitant-es devra d’ailleurs adhérer aux Jardins métissés, association qui gérera dorénavant ces jardins.
2 400 m² à cultiver
Les jardins citoyens des Granges, ce sont 2 400 m² de terre à cultiver, jouxtant le parc des sports Jean-Vilar, dont 21 parcelles de 25 m² attribuées à des habitant-es des Granges, ainsi que des espaces collectifs, un verger et un jardin citoyens. Ce dernier sera ouvert aux habitant-es intégré-es dans le projet, mais aussi au Secours populaire et à Évade, séduits par l’idée d’agriculture urbaine. Il reste donc officiellement six parcelles individuelles à pourvoir, accessibles sur liste d’attente et qui seront attribuées par les Jardins métissés.
Des habitant-es impatient-es
Les travaux, qui ont commencé le 4 novembre dernier, devraient permettre des premières plantations mi-mars. Un travail avec les jardiniers de la Ville pour la livraison de feuilles mortes, de broyat, de fumier et de laine de mouton (comme fertilisant lent) permettra aussi un bon démarrage du projet, attendu impatiemment par les habitant-es. « J’avais envie d’avoir un jardin juste à côté de chez moi, et ne plus avoir à aller à mon ancien potager situé à quelques kilomètres, indique Bénédicte. J’étais maraîchère un temps, je serai ravie de donner des conseils à mes voisins de jardin. » Des temps d’échanges, c’est aussi l’une des motivations de Monique, Jean-Marie, Liliane et Jean-Claude : « Toutes les générations sont mélangées, cela va faciliter les rencontres. » Pour Emmanuelle, ce sera aussi peut-être l’occasion, en plus de faire pousser des fleurs comestibles, salades et herbes aromatiques, « de faire vivre le jardin, de le transformer en lieu de rencontres culturelles notamment ». Un vrai lieu de vie à entretenir.