Comment lutter ?
Traiter les gîtes à moustiques, c’est bien, éviter la prolifération des larves, c’est mieux ! Pour ce faire, il suffit les priver d’eau, pour les priver de lieu de ponte. Il faut bâcher, ranger, vider, curer, jeter régulièrement les récipients pouvant servir de site de nidification.
Des gestes simples, qui permettent de réduire la nuisance et de lutter contre l’installation du moustique tigre, d’autant que son rayon d’action n’est que 200 mètres autour de son “lieu de naissance”. Une autre bonne raison pour agir...
La check-liste pour lutter contre le moustique tigre
Qu’est-ce qu’un moustique tigre ?
C’est un petit moustique, 5 à 10 millimètres, avec des taches blanches sur le corps et les pattes, une ligne blanche sur le dos et la tête. Venu d’Asie du Sud-Est, il est apparu dans les Alpes-Maritimes en 2004, avant de coloniser le pourtour méditerranéen et de remonter la Vallée du Rhône. En 2015, il était présent dans 30 départements, 6 en Auvergne-Rhône-Alpes.
Qui pique ?
La femelle, après accouplement, pour apporter les protéines nécessaires à la maturation des œufs. Elle peut en pondre jusqu’à 150, plusieurs fois au cours de sa vie. Elle est particulièrement active en extérieur, en début et fin de journée, et peut être porteuse de maladies – dengue, chikungunya, Zika – lorsqu’elle a piqué une personne déjà infectée.
Où pond-elle ?
80 % des œufs se trouvent à proximité des habitations dans des récipients pouvant contenir de l’eau : gouttières, rigoles et regards, fosses et récupérateurs, bassins, pneus, bidons et boites de conserve, coupelles de pots de fleurs, gamelles pour animaux, pieds de parasols, brouettes et arrosoirs, jouets… Alors, qui de mieux placé que nous pour agir préventivement ?